Pour une surprise...!
Nul besoin d'une analyse, tout est là.
PARIS (AP) - Après un week-end consacré aux consultations pour la formation de son gouvernement, Nicolas Sarkozy réunit lundi après-midi le conseil national de l'UMP dans un grand hôtel parisien pour organiser sa succession à la tête du parti après son élection à l'Elysée.
Le président élu, désormais "homme de la Nation", quittera la présidence de l'UMP, qu'il occupe depuis le 28 novembre 2004.
Selon les statuts de l'UMP, le président, le vice-président et le secrétaire général sont élus ensemble par les adhérents pour trois ans. Le sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, avait déjà assuré l'intérim en 2004 après la démission d'Alain Juppé à la suite de ses ennuis judiciaires.
Nicolas Sarkozy n'est cependant pas homme à abandonner le parti qu'il a enlevé aux chiraquiens en 2004, profondément transformé et qui l'a porté à l'Elysée.
Selon plusieurs responsables de l'UMP, il devrait donc proposer lundi une réflexion sur une réforme des statuts, qui serait entérinée au prochain congrès. Le parti ne serait plus dirigé par un président, mais par un secrétaire général à la tête d'un collectif de plusieurs responsables. "Je pense qu'il y aura une gouvernance collective", a expliqué dimanche sur France-Inter Jean-Pierre Raffarin, qui s'est entretenu samedi avec M. Sarkozy. L'ancien Premier ministre devrait y participer.
Cette organisation qui rappelle celle des partis gaullistes d'antan aurait un avantage pour M. Sarkozy: éviter que son successeur à la présidence de l'UMP ne devienne un rival en puissance.
© AP
PARIS (AP) - Après un week-end consacré aux consultations pour la formation de son gouvernement, Nicolas Sarkozy réunit lundi après-midi le conseil national de l'UMP dans un grand hôtel parisien pour organiser sa succession à la tête du parti après son élection à l'Elysée.
Le président élu, désormais "homme de la Nation", quittera la présidence de l'UMP, qu'il occupe depuis le 28 novembre 2004.
Selon les statuts de l'UMP, le président, le vice-président et le secrétaire général sont élus ensemble par les adhérents pour trois ans. Le sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, avait déjà assuré l'intérim en 2004 après la démission d'Alain Juppé à la suite de ses ennuis judiciaires.
Nicolas Sarkozy n'est cependant pas homme à abandonner le parti qu'il a enlevé aux chiraquiens en 2004, profondément transformé et qui l'a porté à l'Elysée.
Selon plusieurs responsables de l'UMP, il devrait donc proposer lundi une réflexion sur une réforme des statuts, qui serait entérinée au prochain congrès. Le parti ne serait plus dirigé par un président, mais par un secrétaire général à la tête d'un collectif de plusieurs responsables. "Je pense qu'il y aura une gouvernance collective", a expliqué dimanche sur France-Inter Jean-Pierre Raffarin, qui s'est entretenu samedi avec M. Sarkozy. L'ancien Premier ministre devrait y participer.
Cette organisation qui rappelle celle des partis gaullistes d'antan aurait un avantage pour M. Sarkozy: éviter que son successeur à la présidence de l'UMP ne devienne un rival en puissance.
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